Textes des élèves de classe 3ème 6 – Collège Charles Munch Grenoble

Forme de souffrance,
Forme de maltraitance.
Gestes maladroits,
Paroles maladroites.
Le tout réunis dans le cocon de la discrimination.

Chauvet Aure

Monde

Monde !
Tu es un arbre en travaux
Que les inégalités transforment,
Sans se douter que ton déséquilibre
Se forme dans la coupe de l’injustice.
Monde !
Tu es un nuage gorgé de haine noire
Pleurant sur le monde toutes tes Larmes de Désespoir
Dans l’espoir inhumain de faire comprendre
La lâcheté de l’homme à celui qui ne voit Pas.

Esther Denoyelle

Larmes intérieures

Je recherche de la dignité
Dans une bataille glaciale,
Qui offre à l’innocence
Une sensibilité florale.
La graine de l’égoïsme,
Qui pousse dans leur coeur,
Est à l’origine des différences.
Mais,
Ce sont ces différences
Qui creusent au hachoir
Une mer de désespoir
Qui fane dans ma chair.
Leur mépris porte un regard clair
Sur la vie.
Mes larmes sont intérieures.

Lou

La Différence

Oser
Avouer sa différence,
Est une bataille
De méchanceté
Parfumée
De préjugés
À l’irrespect.
C’est une solitude
D’amertume mépris,
Sans sens ni cohérence,
À l’égard d’un regard
D’espoir.

Esther Héjébri

L’arbre de chaleur

La flamme de la colère
Est si triste, si pâle,
Comparée à celle du bonheur.
Cette haine qui juge
Les différences entrent des gens égaux
Est sale.
Il suffit qu’un groupe,
Rencontre un étranger,
Pour que les ingrédients
Soient Mélangés,
Et donnent de la peur.
Un arbre y pousse, au milieu,
Ainsi que dans la tristesse,
Il est fait d’acceptation.
Un parfum de bonheur,
S’échappe
De la haine.
De cette inculte lâcheté,
Finit par sortir
Un sentiment de chaleur.

BORREL Florine

En rose et noir

L’inconnu
Est comme une peur
Amertume
De la différence.
Les pensées
D’une beauté à l’idée
Rose
S’échappe aussi du regard
De l’espoir.
Les préjugés noirs
Naissent dans
Le cœur fermé de
La culpabilité.

Maélys Hermann

Arbre de l’intolérance

Arbre de l’intolérance,
Tes branches de haine et D’incompréhension,
Tes feuilles de peur et de colère,
Cachent notre beau ciel de liberté,
Et voilent notre soleil d’égalité.
Tes fruits de mépris nous Empoisonnent.
Ils nous rendent jaloux et haineux,
En nous emportant dans le tourbillon de L’injustice.

Fleur du malheur

La rose empoisonnée de la Discrimination,
Aux pétales brumeux D’incompréhension
A un parfum de mépris amer,
De moquerie et de colère.
Elle est parsemée de préjugés
Où pousse l’inégalité.
Et fait naître nos différences
Qui ne sont qu’une apparence.

Julia

Les contours du monde

Forêt de différences !
Partage de couleurs !
Vous êtes un parfum de joie
Caché par les gouttes de l’amertume.
Elles font naître
Des flocons de mépris
Dans les regards
Effaçant les vagues de douceur
Laissant place aux flammes de colère
Mer d’inégalité !
Toi qui es source de moqueries
Transforme ton malheur
Pour qu’il devienne
Arbre de joie et de vérité

Marine Delgrange

Des fleurs, un jardin, du bonheur

La différence est une fleur
Aux mille pétales de couleur
Elle pousse au milieu des saveurs
Cultivée par l’engrais de nos cœurs
Pourtant
Il suffit qu’un nuage
Gorgé de préjugés
Vienne assombrir le ciel
De manque de respect,
Que déverse l’orage
Une pluie de mots qui blessent
Pour que cette belle fleur
Se fane de tristesse
Mais si un beau soleil
Chasse la pluie, les nuages
Notre fleur se réveille
Diffuse son message
Alors
Les tulipes de paix
Et les roses du partage
Peuvent enfin effacer
Les traces de l’orage
Dessinent un grand jardin
De joie, d’égalité
Où chacune de ces fleurs
Porte une qualité

Marine Delgrange

Monde épicé

Les diverses origines
De ce monde métis,
Sont comme des épices
Classées par couleurs
Par goût, par origine.
Curry saupoudre la joie par-ci
Poivre aromatise
Le tout d’amour par-là.
Mais l’orage des préjugés
Foudroie leurs ressemblances,
Soudain rien n’est plus gai.
Le soleil revient,
Eclaire leurs différences
Poivre noir de colère,
Curry amer.
La bataille éclate.
La haine les déchire.
La haine les sépare.
Mon plat n’a plus aucun goût.

Imane Raynaud

L’ignorance

Douce ignorance !
Laisse notre haine
Noircir la beauté
De nos idées.
Engourdis nos sens !
Et laisse peu d’espoir
À la tolérance.
Fleur du diable
Laisse notre bataille
Fausser
Les préjugés.
Libère,
Nos saveurs
Et nos couleurs !
Fais nous partager
Nos silences
Et respecter
Notre insouciance.

Manon

De belles couleurs
Retrouvées à travers leurs regards
Cette amertume et ce mépris
Dans l’incompréhension de leurs Silences
On aperçoit les différences
Malgré le doute et la tristesse
Leurs différentes formes de mal-être
On a trouvé de la douceur
Au mélange de leurs couleurs.

Manuela Mbarga

L’Arbre rosement rose

Je suis un arbre,
Rare et rose.
Mais cette couleur
Se meurt
Dans la haine et la douleur.
Comprenez-vous la honte,
De mon compte
Lorsque je raconte ma vie ?
Une poignée de préjugés
Due à mon apparence,
Me fait rosement mal.
Mes entrailles sont un mélange
De détails noirs.

Margaux.

La solitude

La solitude est
Une enclume,
Un prélude de
L’amertume.
La solitude
Est une
Fleur
Nauséabonde,
Son parfum
Dépasse
Celui des
Catacombes.
La solitude
Est la
Plume d’un
Oiseau rare
Couleur brume.
La solitude est
Une feuille
De papier
Vide, inoccupée
Limpide,
Un bout
D’arbre
Délaissé

Nazim.

Bonne nuit

Moqueries infantiles
Causes d’un sommeil oublié
Et de rêves manqués.
Des cernes creusés
Par une société modelée
A l’image des préjugés
Combien de nuits blanches
Passées dans des souvenirs noirs
Où le rôle principal
Est tenu par la haine ?
Mais toute insomnie
Possède un remède
Car dans chaque ténèbre
Il existe une lumière
Qui posera sur tes yeux
Un vent nouveau
Rempli d’espoir.

Mevasoa

L’inconnu

La peur de l’inconnu
Procure
Haine et regard noir
Sur
Le nouveau venu
Cette personne
Avec sa sensible différence d’idée
Est mise
A l’écart de la société
Son passé n’a aucun sens
Pour les personnes rencontrées
Il part donc dans l’espoir
De trouver la liberté

Milo Gaussier

Fleur de sagesse

A l’air libre
Ma fleur de sagesse
Ne montre pas sa tête
Masquée
Par un voile noir
Personne ne veut la voir
Mais
Chez elle
Ma fleur de sagesse brille
Car mon fils et ma fille
Jours et nuits
Effacent son malheur

Thomas Michalet

Mondes intérieurs

L’intolérance de la différence
Est une fleur sans couleur
Qui se nourrit de colère
Et de misère,
Qui pousse dans la plaine
De ronces et de haine,
Qui cachent le désespoir
Pour éviter de la voir…
L’intolérance de la différence
Est la force de l’écorce
Protégeant le cœur
De la peur
Qui se brise
Devant la traîtrise
Qui désespère
De ne plus respirer
La brise légère
De l’amitié