Traduction de poème

Traduire Glissant en arabe

Par : Touriya Fili-Tullon
Traduire Glissant

La poésie d’Edouard Glissant ouvre sur un imaginaire de la langue qui ne se laisse résorber par aucun esprit de système, mais invite à accueillir l’opacité comme une  « épreuve de l’étranger » (Antoine Berman ). C’est une poésie habitée par l’esprit des lieux, archipéliques et divers. Elle constitue en cela, à la fois l’affirmation d’un ancrage et l’invitation à la dérive. La voix de La Terre inquiète[1] annonce, en effet, une présence au monde qui est pure disponibilité.

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Choix de dix poèmes traduits en arabe par Touriya Fili-Tullon

De : Edouard Glissant

Qui voit la mort, il ne sait pas les poivriers sertissant d’or
Ce haut livre de cimes où prend le fleuve son étal, ni ô mystère
Sur le sable les coqs, dormeurs inattendus.
C’est le sable d’azur semé de sable noir, c’était la larme
Qu’hier nous enterrions sur le rivage, près des voiles mortes.
Et les gommiers, rêves du vent, de voiles vives,
Ornent à peine la plaie muette des rochers ! C’est tout là-haut
La solitude, puis un mouton qu’on égorge pour la fête,
Tissant la lie de cette mort, quand vient le jour.

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