Textes des élèves de classe 3ème 1 – Collège Charles Munch Grenoble
Je reste seul,
Je vous vois tous,
Je vous regarde sombrer,
Dans l’océan des différences,
Et des préjugés.
Le son du silence est la perle du lendemain.
Il faut tendre l’oreille
Pour l’entendre frissonner,
Tel un regard amoureux mais vain.
Et ce grain de sable de pureté,
Perdu dans l’immensité du bruit,
Résonnera à travers les horizons au loin…
Le futur se bâtira tous ensemble,
Unis, les mains jointes,
Pour combattre le spectre de la différence.
Une différence qui sera anéantie,
Avec des esprits ouverts,
Et des cœurs battant à l’unisson.
Gabriel
Ta jalousie
Est un anneau de force
Qui brille
Sur l’humanité.
La tristesse est une vague
De remords
Sur la rivière
Des ténèbres
Qui coule dans l’océan
Des différences
Parfois une tempête balaye
Ces sentiments de peur
Qui nous conduisent
Au mal.
La souffrance
Est une violence
Qui naît dans l’ignorance
De nos croyances.
Et l’étranger au respect
Ne rejette pas la haine
Mais chute dans un continent
Où la morale
Est une honte.
Sylvain
La peur est une couleur
qui peut
se briser
en
mille cœurs.
Le racisme est une couleur,
Couleur
de tout à l’heure
dans
le seul but
du malheur
La peur
peut emmener
le bonheur
Commun
Vers le manque
de toute
Ardeur.
Joyce.
Pourquoi je n’ai pas le droit
À ma chance,
Pourquoi il y a toujours
Cette différence,
Les autres ont eu le droit,
Alors pourquoi pas moi ?
Pauline
Le
silence
Est la
beauté
Du ciel
perlé et étoilé
D’un regard sans
Espoir
La
haine
est un
grand mot
pour
petites personnes
ignorantes qui n’y connaissent
rien à la
PAIX
Suzanne
L’enfermement
des regards
Est la
Phobie
de l’homme libre
Une cage
De peur
De rejet
De haine
…ignorante
Zoé
Le crochet
De la peur
Vous attaque
Au cœur
Vous agrippe
Et vous enferme
Dans sa boîte
Noire
Information satyre de l’être
Mourir est
La solution
Pour vous débarrasser
De cette
Rancœur
Tissant entre
Les dents jaunes
Un mince filet
De vapeur grise
Vapeur de l’âme
Vapeur du dragon traître
Sortant comme
Une tumeur
De la noirceur
De notre vie de
Douleur
Sol
La haine est une
Image
Qui se balade
Dans toutes les cages
Du rejet
Mordue par la peur
C’est une fleur
Noire qui pousse
Dans le jardin de la différence
Dans le silence
Du ciel
On voit
Le regard de l’autre
Enlacé
Dans la beauté
D’une perle
Qui a perdu
Son grain
Amélie
La couleur de la honte
S’habille de souffrance
Dans le désert de l’existence
La beauté du silence joue
Avec le regard argenté
Du ciel parsemé de perles
Carla
Le racisme
Passe par le regard
Noir
Qui fige
Mon âme sensible
Comme un miroir indivisible
Un arbre heureux
De l’extérieur
Mais au creux de ses racines
La douleur s’illumine
Une feuille remplie de honte
Chute
Dans la galaxie
De la différence
Et conduit à
La violence
Anaïs
La haine est une fleur
dont les rares pétales
secs et grisâtres
ne se détachent
que pour mieux se répandre
dans ce monde
où l’injustice et la douleur
règnent avec le mal
et où l’espoir
est l’unique richesse
de ce monde en cendres
Balthazar
La fleur noire
De l’atroce peur
Est enfermée
Dans
Une cage violette
Accrochée à la lueur du jour
Ca n’est pas
A un étranger
Démuni
De tous moyens
Que l’on doit faire subir
L’irrespect du lendemain
Jeanne
La tempête des
tristesses
des préjugés vient après le
cyclone
de la haine
qui afflue dans le
fleuve
de la peur
La perle de la différence
est semblable au grain
de sable
à l’odeur
épicée
qui donne à une étoile
rugueuse
une couverture de
velours
si pure
Iris
La peur
Est un champ de
Coquelicots
Dans
Lequel
Saigne
Le
Cœur.
Quand
Du silence
Naît
Notre
Différence
Tous les soleils
Deviennent des
Cœurs.
Nina
Ma couleur
N’est pas une
Différence,
Il s’agit du
Métissage
Qui m’habille du
Regard.
La haine
Est
Un océan salé
Où
Séjournent
Tous
Les remords.
Téha
La Haine
est
la Douleur infinie
d’un Regard perdu
La Cage
des Préjugés balancée par
la Tempête
de l’Intolérance
est une Boîte noire
qui attend la Luciole
de l’Espoir
Les Idées noires
de la Peur mènent au couloir
de la Violence
Valentine
Une tempête de préjugés
s’abat sur le ville
écrasant l’humanité
et remplissant le Nil
d’une larme
salée de haine
venue faire déborder
l’océan
qui caresse mes pieds.
Les origines
sont les différences
qui embellissent
chaque danse.
Emma
La fleur rouge de la
Violence
Se nourrit de l’ignorance
Elle pousse
Dans le jardin de la peur
Et craint
Les différences de couleur
Dans le pays
De la nostalgie
L’enfant de la haine
Peint
Sur les murs de l’ignorance
Le dessin de la douleur
Et des idées
De frayeur
Coura
L’ignorance est un homme qui
chute
doucement
dans un immense trou noir
rempli de violence
et sombre
sans un regard pour les autres.
L’origine est un engrais précieux
qui fait pousser en nous une culture
qu’on garde
comme un trésor.
Dans la ville de l’intolérance
l’enfant n’a pas trouvé
la porte des sentiments.
Tévy
Le regard
Maladroit
Qu’exprime ma
Croyance
Me donne une
Idée sucrée
Pour me faire
Espérer
Que l’intolérance bleutée
Ne sera que passé
Pour donner aux autres
Le sourire de
L’égalité
Léa
L’ouragan de préjugés
S’abat
Sur le champ
Du bonheur
Et laisse
Le chaos
De
L’intolérance
Le rejet
D’une fleur
Est
Toute la violence
De
Mon intérieur
Élisa
Les fleurs de
l’intolérance
jaillissent comme l’eau d’une fontaine polluée
par les rejets, la haine et l’inquiétude.
Les fleurs de l’intolérance,
on peut en manger
mais aussitôt on en est empoisonné.
Les fleurs de l’intolérance s’allient avec les
préjugés
pour jeter dehors
des personnes innocentes
au seul
motif
de leur couleur, de leur religion ou de leur origine.
Mon étoile bleue
Mon étoile bleue
n’est pas comme tant
d’autres
enfermée dans une cage.
Mon étoile ne connaît pas cette épine
qu’est le
rejet.
Mon étoile bleue
n’est pas rongée de
l’intérieur par ce nuisible préjugé.
Mon étoile qui reste
libre
dans ces idées
N’est pas influencée par la
foultitude
Etienne
Certains sentiments amènent la haine,
D’autres amènent les pleurs.
Certaines paroles nous énervent,
D’autres nous font vivre.
Certaines différences amènent les pleurs
D’autres nous font bien rire.
Et moi,
Plongé dans les sentiments,
Les différences et les paroles,
De toutes les personnes qui m’aiment
Je ne peux m’endormir,
Tranquille,
Et retransmettre mon bonheur
A tous ces hommes qui n’en ont pas
Car nous ne sommes pas tous
Nés comme ça.
L’ignorance même
Est la couleur du bonheur.
La conscience elle,
Est la solitude de nos malheurs.
Et le regard par contre,
Ce n’est pas lui qui nous guidera.
Mais la souffrance, la honte
Ce sont elles qui nous amènent si bas.
Thibault