L’Algérie dans les brigades internationales.

L’Algérie dans les brigades internationales.

Le 15 juin 2013, s’est tenu, à Lyon, au News café, dans le 6ème arrondissement, un colloque-débat sur le thème : L’Algérie et les Brigades internationales (1936-1939 ).Cette manifestation, organisée par « Le coup de soleil en Rhône- Alpes » et « Les Amis des Combattants en Espagne républicaine » a réuni 23 personnes.

Durant 1h30 environ, Georges Gonzalez, adhérent des deux associations, a présenté ce sujet, d’une part sous l’angle d’une relation historique scrupuleusement respectée en fonction du degré des connaissances actuelles sur ce point particulier, d’autre part dans une atmosphère quelque peu passionnée, l’intervenant ne pouvant manifestement se libérer du camp qui était le sien, celui d’une République élue légalement et d’un combat antifasciste.

L’exposé a reposé sur trois parties :

D’abord la République espagnole, la guerre d’Espagne, les brigades internationales, le cheminement et le destin communs à tous ceux qui sont partis se battre dans la péninsule ibérique.

Ensuite, la spécificité algéro-_nord-africaine, débordant quelque peu sur le Proche- Orient. Davantage de personnalisation et de menus détails événementiels, mais toujours le souci d’en tirer les caractéristiques et les enseignements qui rejoignent finalement celles ou ceux que l’on trouve dans la partie précédente de l’exposé.

Enfin et en conclusion :

Que sont devenus ces Républicains, ces brigadistes, en particulier ceux issus d’Algérie, après l’Espagne ? Quels autres combats ont-ils menés ?

Quel regard porte sur eux l’Histoire actuelle ?

Que sont devenues l’Espagne, l’Algérie et la France, au regard des luttes qu’ils (ou qu’elles ) ont menées , eux ( ou elles) qui ont tout donné. ?

Raconter leur histoire, mettre en exergue les valeurs qu’ils (ou qu’elles) ont promues ou défendues, n’est-ce pas, dans le contexte actuel de nos sociétés, le minimum qui leur est dû ?

Des photos illustrant l’activité mémorielle sur les sites des batailles républicaines étaient fixées au mur.

Après le débat, il y a eu présentation des deux associations, aux valeurs communes desquelles on retrouve l’amitié entre les peuples, l’esprit de solidarité, la lutte contre la xénophobie et le racisme.Le collègue et ami Alain Bujard, représentant régional de l’ACER, actuellement à l’étranger, a été excusé.Un apéritif et un repas ont suivi. Ce ne pouvait être qu’un couscous ou une paella, deux plats qui ont du corps et qui sont …chaleureux. Ce 15 juin, c’est le couscous qui l’a emporté. Mais, gageons que si cette collaboration associative se répétait, la paella pourrait bien prendre sa revanche…Qui sait ??

Lyon, le 18 juin 2013

Georges Gonzalez