Faouzia Charfi à Lyon le 10 mars, à Vaulx le 11 mars : Islam et la science, en finir avec les compromis.

– Le 10 mars 2022, de 18h à 20h l’Institut français de Civilisation musulmane de Lyon reçoit, avec le partenariat de notre association, Madame Faouzia Charfi pour un dialogue autour de son dernier livre avec Bruno Guiderdoni.

Pour vous y rendre: 52 Rue Guillaume Paradin, Lyon, 69008. Métro Laennec.

Le 11 mars 2022 à 18h, Madame Faouzia Charfi dialoguera avec le public du Centre Social et Culturel Jean et Joséphine Peyri, rue Joseph Blein à Vaulx en Velin

 

Faouzia Charfi nous propose dans ce nouveau livre de revisiter l’histoire des sciences en pays d’islam. Une histoire commencée sous le signe de l’ouverture à l’autre avec le vaste mouvement de traduction des textes anciens inauguré par le calife Al-Mansur au viiie siècle. Une histoire qui a bifurqué dès le XIème siècle, quand la science s’est vue assujettie à des fins pratiques et religieuses.Le mouvement réformiste musulman au xixe siècle aurait pu rebattre les cartes mais il a échoué, faisant le lit du projet ambigu d’islamisation de la connaissan Faouzia Charfi plaide ici pour une véritable séparation de la science et du religieux. Un message qui s’adresse particulièrement aux jeunes générations, trop souvent séduites par un islam de pacotille surfant sur la vague des technosciences.

Faouzia Charfi est physicienne et professeure à l’Université de Tunis. Personnalité politique de premier plan en Tunisie, elle est l’auteure de La Science voilée et de Sacrées questions…, tous deux publiés chez Odile Jacob.

À la suite de la révolution de 2011, elle est nommée secrétaire d’État auprès du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique dans le gouvernement d’union nationale de Mohamed Ghannouchi puis dans celui de Béji Caïd Essebsi. Personnalité respectée dans les milieux universitaires, elle met en place des réformes de l’enseignement supérieur, notamment l’élection des dirigeants, l’orientation des élèves, les relations avec les entreprises, etc. mais démissionne en mars de la même année, afin de militer pour la liberté en tant que simple membre de la société civile.

La même année, elle déclare que « le projet islamiste est un projet global qui ne vise pas seulement à changer la Constitution, mais toute la société : les femmes, l’éducation et la pensée scientifique », dénonçant par là l’imbrication de mouvements politiques islamistes dans la sphère civile. En 2017, à propos du mythe soutenant que la Terre est plate et qui infiltre l’université, elle s’indigne : « Comment peut-on accepter que l’Université soit non pas l’espace du savoir, de la rigueur scientifique, mais celui de la négation de la science, celui où la science est refusée car non conforme à l’islam !

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