Le projet de Centre culturel français à Tizi Ouzou définitivement enterré

Cher(s) ami(e)s,
Ci-dessous l’article paru dans TSA sur l’annulation du projet de centre culturel français à Tizi-ouzou

http://www.tsa-algerie.com/actualite/item/844-le-projet-de-centre-culturel-francais-a-tizi-ouzou-definitivement-enterre
Le projet de Centre culturel français à Tizi Ouzou définitivement enterré

Riyad Hamadi

Cette fois c’est officiel. Tizi Ouzou n’aura pas son Institut français d’Algérie (IFA, anciennement Centre culturel français). Selon nos informations, l’ambassade de France à Alger a été destinataire en milieu de la semaine dernière d’une correspondance officielle des autorités algériennes l’informant de leur refus définitif d’autoriser l’ouverture d’un IFA à Tizi Ouzou. Alger avance des arguments liés à la propriété du terrain sur lequel devait être érigée l’extension de ex-CCF, fermé dans les années 1990 en raison des problèmes de sécurité liés au terrorisme.
Cette réponse définitive met fin au projet. Le 9 décembre dernier, TSA avait déjà révélé les réticences affichées par le gouvernement algérien concernant le projet. Mais à l’époque, l’ambassade de France n’avait reçu aucune notification officielle d’une décision.
Confiée à un bureau d’étude local (Burto), l’étude du projet de CCF de Tizi Ouzou a été finalisée fin novembre dernier. Elle préconisait le réaménagement de l’ancienne bâtisse, avec une extension. La phase de réalisation devait commencer en février dernier.
Le projet est d’un coût global d’un million d’euros, mobilisé grâce à un travail de partenariat entre le service de coopération et d’action culturelle de l’Ambassade de France et les chefs d’entreprises de la région de Tizi Ouzou. Ces derniers ont fortement contribué au financement de ce projet.
L’Institut français d’Algérie est présent dans cinq villes : Tlemcen, Oran, Alger, Annaba et Constantine. Pour Tizi Ouzou, la décision d’ouvrir une antenne répondait à une demande : l’IFA d’Alger accueille de nombreuses personnes venant de Kabylie. Mais le gouvernement algérien ne l’entend visiblement pas de cette oreille.