11 au 24 janvier 2014 – EXPOSITION « Albert CAMUS et ses amis peintres » – Centre Berthelot, Lyon

Exposition du 11 au 24 janvier 2014

Lieu : Centre Berthelot – Salle Edmond Locard – Lyon 7ème – Tramway T2 Berthelot
Horaires : Ouvert tous les jours de 14h à 19h sauf le dimanche.

« Albert Camus, ses amis peintres »

Exposition de peintures et de sculptures
Peintures de Acquart, Adrey, Assus, Baya, Benaboura, Bénisti, Brouty, Caillet, Chevalier, Clot, Degueurce, Deschamps, Galliero, Maguet, Maisonseul, Pelayo, Sintès, Stiers, Terraciano.
Sculptures de Bénisti et Damboise

Cliquez sur une image pour agrandir.

 

Le 17 janvier 2014

Lieu : Mairie du 7ème arrondissement, Place Jean Macé, Lyon – Métro et Tramway Jean Macé
Horaire : 19 h

« J’habite une blessure sacrée »

Lectures croisées de textes de Camus, Césaire, Feraoun par Raymonde Palcy, Renaud Lescuyer, Dominique Lurcel

Textes extraits des œuvres suivantes :
. Discours sur le colonialisme, poèmes, Cahier d’un retour au pays natal, Discours de juillet 1945 … (Césaire),
. Misère en Kabylie, Le premier homme, L’étranger, lettre à Mouloud Feraoun – 1951, Trêve pour les civils 1956, Algérie 1958 – Chroniques algériennes …(Camus),
. Les chemins qui montent, lettre à Albert Camus -1951, La source de nos malheurs communs … (Feraoun).

Albert Camus, Aimé Césaire et Mouloud Feraoun, trois immenses écrivains, tous nés en 1913 : la tentation était grande d’imaginer leur dialogue posthume autour des thèmes qui traversent leur œuvre. La confrontation du colonisé au colonisateur, l’enracinement dans la terre natale, la langue comme arme de combat pour la justice …

PHOTOS Raymonde Palcy, Renaud Lescuyer, Dominique Lurcel

 

Avant la reprèsentation de FOLIES COLONIALES.10 mars 2012Dominique Lurcel

Dominique Lurcel a 70 ans. Tout le long de sa vie, il a mené de front enseignement (il a été professeur de lettres classiques pendant 30 ans, dont 15 passés au Lycée autogéré de Paris- il en a été un des fondateurs) et transmission du théâtre, comme formateur et metteur en scène.

Après des études théâtrales à la Sorbonne (avec Bernard Dort) et du théâtre Universitaire en compagnie de Philippe Léotard et de Jean-Claude Penchenat, il rencontre Armand Gatti en septembre 1968. C’est le début d’un compagnonnage de 30 ans, créations collectives et mises en scène de 5 de ses pièces.

En 1983, il publie Théâtre de Foire au XVIIIe, (Christian Bourgois, 10-18), anthologie qui sera la source de nombreux spectacles, dont Théâtre de Foire, que Jean-Louis Barrault monte en 1986 pour le 40e anniversaire de sa Cie. Dominique Lurcel est associé par Barrault à toutes les étapes de la construction du spectacle.

En 1989, il crée sa première mise en scène : Lenz, de Büchner.

Suivent un Perec (Choses communes) un Diderot (Le supplément au voyage de Bougainville), Passion simple, d’Annie Ernaux,… En 1995, il est invité au Festival d’Avignon (Chapelle des Célestins) avec son spectacle Ferdinando Camon : Conversations avec Primo Levi, qui va connaître une vie de sept saisons.

En 1997, première approche de Nathan le Sage, de Lessing, qu’il traduit , et met en scène avec Thierry Bosc dans le rôle-titre.

Cette même année, il fonde sa compagnie, Passeurs de mémoires.

Avec elle, depuis, il a créé onze spectacles. Dont deux pièces de Nathalie Papin (Mange-Moi en 2000, et Debout en 2007 ; deux textes de Jean-Pierre Siméon : Soliloques, en 2000, et Stabat Mater Furiosa en 2006 ; un Mistero Buffo Caraïbe sur des textes de Dario Fo (Théâtre de la Tempête, 1999), une pièce napolitaine contemporaine, Le Baisemain, de Manlio Santanelli…En 2004, il revient à Nathan le sage (deux saisons au théâtre Silvia Monfort, Paris, tournée au Maroc et en Israël, édition du livre en collection Folio-Théâtre…) ; en 2006, il adapte et met en scène Une saison de machettes, à partir des paroles de tueurs hutus recueillies par Jean Hatzfeld.

Depuis 2006, il a entamé un travail de longue haleine autour des traces de la colonisation : Folies coloniales, Algérie années 30, d’abord, un spectacle-revue construit à partir des textes officiels de la commémoration, en 1930, du Centenaire de l’Algérie française, spectacle coproduit par la Grande Halle de la Villette, où il a été joué en mars 2009, avant tournée en France et en Algérie (Alger, Théâtre National). Puis, à partir de mars 2011, Le Contraire de l’amour, Journal de Mouloud Feraoun 1955/1962, (Avignon 2011, puis tournée, représentation à L’Odéon-Théâtre de l’Europe le 13 février 2012, tournée en Algérie, reprise à la Maison des Métallos, Paris novembre 2012, actuellement en tournée). Enfin, avec de jeunes adultes d’Aubervilliers, de Saint-Ouen et du Nord-Est de Paris, Pays de malheur ! à partir du livre éponyme de Stéphane Beaud et Younès Amrani : création le 16 mars 2013 (Maison des Métallos, Paris/ Espace 1789, Saint-Ouen). Parallèlement, à l’invitation du Conservatoire Municipal de Vaulx – en -Velin, il met en scène Brundibar, l’Opéra de Terezin, avec 70 enfants de la ville (mai 2013).

Il a, par ailleurs, mis en scène, en 2010, L’Exception et la règle, de Brecht (Paris, Confluences).

Enfin, Folio-Théâtre a décidé la réédition de son Théâtre de Foire au XVIIIe (parution : début 2015).


R_Lescuyer


R_PalcyRaymonde Palcy

D’origine martiniquaise, d’où des rôles ayant trait à la diaspora africaine : « Lettres Indiennes » (Alain Timar) ; « Paroles d’esclaves » (Alain Besset) ; « Frères Volcan », et « Pluie et vent sur Thélumée Miracle » (Anne Marie Lazarini) ; « Anjo Negro » (Marc Albert Adjadj) ; « Kamelia » (Marie-Annie Félicité).

Raymonde Palcy a aussi plaisir à abandonner  cette étiquette « ethnique » pour des textes d’auteurs contemporains vivants : Jean-Pierre Cannet (avec Christian Sterne), Emmanuel Darley (avec Thierry Tchang Tchong), Marie Nimier (avec Claude Défard), Pierre Bourdieu (avec Alain Timar), J. S. Sinisterra (avec Jose Manuel Cano Lopez), Frank Mas.

Et quelques classiques : Ruy Blas » (avec Arlette Alain), « Othello » (avec Emmanuel Meirieu), La Casa de Bernarda Alba (avec Philippe Faure),  Le Cercle de craie caucasien » (avec Akel Mohammed Akian), « Amour pour amour » (avec Sylvie Mongin Algan)…

 

 

Le 18 janvier 2014

Lieu : Centre Berthelot – Salle Edmond Locard – Lyon 7ème – Tramway T2 Berthelot
Horaire : 16h

Conférence sur Jean Sénac, poète algérois

par Blandine VALFORT
Blandine VALFORT Doctorante, Département des Lettres modernes, Université Lyon 2, spécialiste de la littérature francophone du XXème siècle. Poésie, engagement littéraire et identités culturelles.

B_ValfortConférence sur Jean Sénac
Blandine Valfort (18 janvier, 15 h)

Entre Albert Camus et son « fils rebelle »*, Jean Sénac, les liens, passionnés et quelquefois conflictuels, sont multiples.
Et cela ne tient pas seulement au double anniversaire célébré en 2013 – le centenaire de la naissance de Camus, à Mondovi, et les quarante ans de la mort de Sénac, à Alger.
L’ancrage géographique et affectif dans cette terre algérienne habite les deux écrivains dont l’amitié a été rompue pendant la guerre d’indépendance.
Certes l’auteur de L’Etranger a éclipsé, de par son envergure littéraire, le jeune poète avec lequel il a correspondu à partir de 1947 et qu’il a rencontré pour la première fois en 1948.
Si ces deux parcours n’ont pas été couronnés du même succès littéraire, ils reflètent néanmoins un questionnement identitaire similaire, auquel les deux écrivains ont répondu différemment.
Jean Sénac, qui a embrassé la cause indépendantiste et soutenu la lutte armée, a gardé l’Algérie chevillée au corps, quitte à renier, au nom de son idéal de « justice », ce « père » qu’il avait adopté pendant ces onze années de correspondance.
Cette exposition sur Albert Camus et les peintres est l’occasion de rappeler ces liens et d’exhumer quelques poèmes de l’ami méconnu.
Et ce d’autant plus que Jean Sénac a lui-même entretenu des relations très étroites avec les milieux artistiques algérois.
Définissant dès 1945 le concept de « poépeintrie » lors d’une exposition du peintre Orlando Pelayo, il fonde le cercle « Lélian », puis la « Galerie 54 » qui promeut l’ « Ecole du Signe ».
Au-delà de la question de l’engagement, les parcours des deux écrivains se rejoignent donc aussi dans cet échange de regards entre ces arts, à la fois jumeaux et concurrents, que sont la littérature et la peinture.

*Nacer –Khodja, Hamid, Albert Camus, Jean Sénac ou le fils rebelle, Paris, Paris-Méditerranée, 183 p.

 

Le 21 janvier 2014

Lieu : Ecole Normale Supérieure – 15 parvis René Descartes, 69007 Lyon – Métro Debourg
Horaire : 19 h

Conférence « La Chute de Camus : entre exil et royaume, un chef d’œuvre ambigu… »

A_Bengiopar Abraham BENGIO
Discutante Virginie LUPO, enseignante, docteure ès lettres – Lectures par Renaud LESCUYER.
A. Bengio évoque La Chute comme la réaction, non plus philosophique mais littéraire et intime, et douloureuse (puisqu’il ne s’y épargne pas lui-même) de Camus à la fameuse « querelle ».
Abraham Bengio est né à Tanger (Maroc). Il est agrégé de lettres classiques. Il a été notamment professeur de lettres puis directeur de l’Institut français de Madrid, et Directeur régional des affaires culturelles dans plusieurs régions. Il est aujourd’hui directeur général adjoint en charge de la culture au Conseil régional de Rhône-Alpes.

Biographie A Bengio au format PDF

 

Le 30 janvier 2014

Lieu : Mairie du 7ème arrondissement, Place Jean Macé, Lyon – Métro et Tramway Jean Macé
Horaire : 18h30

3 approches de Camus – Conférences
Modérateur : Gilbert Meynier, historien

« Camus, Premier homme à Mondovi, le poids de la mémoire »

Y_Fracassetti_Brondino
par Yvonne FRACASSETTI BRONDINO
La mémoire, complexe et sédimentée, d’un fils de la colonisation et de la Méditerranée qui a toute sa vie et son œuvre durant, essayé de réduire la fracture de l’histoire. Il nous a livré les clés d’une lecture du monde libérée du carcan des idéologies et du savoir rationnel. Une mémoire pour retrouver «l’amour du monde ».
Yvonne Fracassetti Brondino, francisante, lectrice à l’université d’Alger, attachée culturelle à l’Institut Culturel Italien de Tunis, directrice du service culturel auprès du Consulat italien de Lyon et de Nice, co-directrice de la collection Italies aux éditions Publisud (Paris). Elle a publié plusieurs essais sur les cultures de la Méditerranée.

Biographie Y Fracassetti Brondino au format PDF

 

Albert Camus et l’Algérie coloniale : une autre lecture de la colonisation »

EPSON DSC picturepar Michele BRONDINO

Pour comprendre le rapport Camus-Algérie coloniale il importe de partir de l’optique dans laquelle Camus se pose dans son œuvre et dans sa vie : l’optique d’un écrivain au service de ceux qui subissent l’histoire, non de ceux qui la font.
Michele BRONDINO Historien de l’Afrique méditerranéenne, attaché culturel dans les pays du Maghreb, directeur de l’Encyclopédie de la Méditerranée et co-directeur de la collection Italies aux éditions Publisud (Paris).

Biographie M Brondino au format PDF

 

« Une variation algérienne sur l’écriture camusienne : Meursault, contre-enquête de Kamel Daoud »

C_Chaulet_Achour
par Christiane CHAULET ACHOUR

Ce roman est la création la plus récente dialoguant avec l’écriture de Camus. C. Chaulet Achour en propose une analyse pour faire apparaître un dialogue de Kamel Daoud avec l’écrivain A. Camus ; elle y introduire à toute la complexité de la relation que les Algériens entretiennent avec lui.
Christiane CHAULET ACHOUR est actuellement professeur de Littérature Comparée et francophone et chercheuse au Centre de Recherche Textes et Francophonies qu’elle a dirigé de 2002 à 2009, à l’Université de Cergy-Pontoise.

Biographie C Chaulet Achour au format PDF

 

Projet d’expo AC et les peintres à lire au format PDF

Peintres amis de Camus préface catalogue RMAC à lire au format PDF

Autres informations sur le blog : http://art-figuration.blogspot.fr/

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